23 participants pour
cette sortie alpestre : André J., Brice, Bruce, Cloé, Christophe, Didier
G., Didier P., Diego, Fabien, François B. & L., Guillaume & Guy du team
VTT Ste-Victoire,, Isabelle, Jean-Claude, Jean-Marie, Laure, Laurent, Lionel, Loïc,
Régis, Sandrine, Serge L.
Un covoiturage réussi : Au départ d’Aix les Platanes, on fait rentrer 7
Rugissants et leurs vélos dans seulement 2 véhicules, record à battre ?
Bon en fait, les Rugissants sont dans les voitures et les vélos derrière sur
les attelages. Les autres participants sont montés dans les Alpes par leurs
propres moyens, la veille ou le jour même pour Barcelonnette. A noter qu’un
départ d’Aix à 6h15 car nous avons deux bonnes heures de trajet pour
Barcelonnette n’est pas sans poser des difficultés à certains. Prenons le cas
de Serge : il met son réveil à 5h50 au lieu de 4h50, l’erreur bête et du
coup c’est un peu juste en temps, mais en forçant bien il parvient à s’habiller
à l’endroit et même à récupérer Christophe et arriver à l’heure à
Barcelonnette.
Petit café convivial pour regrouper les troupes avant le départ.
Départ à 9h pour 3 belles ascensions, 3 cols alpins à la majesté culminant
à plus de 2000 m d’altitude, 2326 m pour le plus, celui de la Cayolle.
Dès le pied de ce premier col, une « vachette » perd un sabot mal
ferré (traduction : Guy crève de la roue arrière). Le groupe s’arrête puis
repart en ordre dispersé pour monter tranquillement et chacun à son mollet du
jour, ce col aux pourcentages raisonnables, puis regrouper en haut. Fabien et
moi montons avec Guy qui doit encore s’arrêter à deux reprises pour regonfler
son pneu à problème. On hésite à euthanasier la vachette mais comme elle est
sympa, on abandonne l’idée.
En haut du col, température fraîche et gros nuage noir stationné
malencontreusement au sommet du col. Que fichait-il là, voulait-il nous
nuire ? En plus le nuage fuit un peu comme la chambre à air de Guy et
trois gouttes d’eau s’en échappent mais pas plus, j’ai compté. Tergiversations,
palabres, pendant quelques minutes.
Il y a les « jusqu’aux boutistes », partisans de continuer car
ce n’est qu’un nuage gris foncé voir noir clair, et que une averse ça n’a
jamais fait de mal à personne, et que on n’a pas fait tout ce chemin pour rien,
et que regardez bien c’est dégagé en direction du col suivant.
Il y a aussi les « jusque ça commence à bien faire » ce temps
mi-fugue, mi-raisin, et que le nuage noir n’est pas seul et que on n’a pas fait
tout ce chemin pour se faire rincer, et que regardez mieux y’en a aussi un gris
foncé stationné sur le haut du col suivant.
Nous optons pour faire 2 groupes :
13 gentils membres redescendront
le col du même côté par précaution. Le temps devenant moins menaçant ils
monteront ensuite le col d’Allos.
Napoléon Fabien emmène avec lui ses fidèles 9 grognards, dont une fille
warrior, Laure !
Nous basculons donc
dans la descente, direction le col des Champs. Les nuages farceurs nous
accompagneront jusqu’au terme du périple mais sans délivrer d’eau, par contre
en haut des cols c’est plutôt frais avec notamment 11° et du vent fort en haut
du col d’Allos à 2250 m d’altitude.
La vitesse ascensionnelle est bonne mais pas sensationnelle dans le col des
Champs, il faut quand même en garder un peu pour le troisième col. Et puis
c’est également le col le plus difficile des trois à cause de pourcentages plus
conséquents. Le plus agréable aussi dans la montée car quasiment sans
circulation automobile. Les lacets dépourvus d’arbres de la dernière partie du
col permettent de repérer l’étagement des cyclistes. Je développe une empathie
profonde, sincère et inaltérable pour mes compagnons qui montent un (petit) peu
moins vite que moi. Bizarrement ceux qui montent plus vite (Fabien, Bruce,
Diego) m’énerveraient plutôt. Je ne m’explique pas pourquoi.
La descente du col est terrible à cause de l’état catastrophique d’une route
étroite truffée de nids de poules, de gravillons et de petits éboulis. Avec de
jolis précipices aussi…
Deuxième crevaison, à Colmars au pied du col d’Allos, celle de Fabien juste
pour se faire remarquer.
On monte rapidement le dernier col, surtout Fabien qui caracole en tête sous
prétexte qu’il est jeune, qu’il a un beau vélo, qu’il est bien entraîné, qu’il
a du potentiel et que Strava est déclenché. Je lui avais pourtant recommandé de
se coucher tard la veille et de manger beaucoup de pain la veille, surtout la
mie, mais ce garçon n’écoute personne !
Malgré tout on a pris du retard (c’est embêtant pour le match de la coupe du
monde de football du Brésil). Je dois être à 18h à Aix pour le match, on y sera
presque…à 19h30. Il faut dire qu’à l’arrivée à Barcelonnette à 16h, on s’est
pris un gros sandwich et une belle tarte car on n’avait rien mangé de
consistant depuis le petit déjeuner à … 5 heures du matin.