Samedi 28 juin: les 3 cols, Cayolle, Champs, Allos


Le résumé :

23 participants pour cette sortie alpestre : André J., Brice, Bruce, Cloé, Christophe, Didier G., Didier P., Diego, Fabien, François B. & L., Guillaume & Guy du team VTT Ste-Victoire,, Isabelle, Jean-Claude, Jean-Marie, Laure, Laurent, Lionel, Loïc, Régis, Sandrine, Serge L.

            Un covoiturage réussi : Au départ d’Aix les Platanes, on fait rentrer 7 Rugissants et leurs vélos dans seulement 2 véhicules, record à battre ? Bon en fait, les Rugissants sont dans les voitures et les vélos derrière sur les attelages. Les autres participants sont montés dans les Alpes par leurs propres moyens, la veille ou le jour même pour Barcelonnette. A noter qu’un départ d’Aix à 6h15 car nous avons deux bonnes heures de trajet pour Barcelonnette n’est pas sans poser des difficultés à certains. Prenons le cas de Serge : il met son réveil à 5h50 au lieu de 4h50, l’erreur bête et du coup c’est un peu juste en temps, mais en forçant bien il parvient à s’habiller à l’endroit et même à récupérer Christophe et arriver à l’heure à Barcelonnette.

            Petit café convivial pour regrouper les troupes avant le départ.

            Départ à 9h pour 3 belles ascensions, 3 cols alpins à la majesté culminant  à plus de 2000 m d’altitude, 2326 m pour le plus, celui de la Cayolle. Dès le pied de ce premier col, une « vachette » perd un sabot mal ferré (traduction : Guy crève de la roue arrière). Le groupe s’arrête puis repart en ordre dispersé pour monter tranquillement et chacun à son mollet du jour, ce col aux pourcentages raisonnables, puis regrouper en haut. Fabien et moi montons avec Guy qui doit encore s’arrêter à deux reprises pour regonfler son pneu à problème. On hésite à euthanasier la vachette mais comme elle est sympa, on abandonne l’idée.

            En haut du col, température fraîche et gros nuage noir stationné malencontreusement au sommet du col. Que fichait-il là, voulait-il nous nuire ? En plus le nuage fuit un peu comme la chambre à air de Guy et trois gouttes d’eau s’en échappent mais pas plus, j’ai compté. Tergiversations, palabres, pendant quelques minutes.

            Il y a les « jusqu’aux  boutistes », partisans de continuer car ce n’est qu’un nuage gris foncé voir noir clair, et que une averse ça n’a jamais fait de mal à personne, et que on n’a pas fait tout ce chemin pour rien, et que regardez bien c’est dégagé en direction du col suivant.

            Il y a aussi les « jusque ça commence à bien faire » ce temps mi-fugue, mi-raisin, et que le nuage noir n’est pas seul et que on n’a pas fait tout ce chemin pour se faire rincer, et que regardez mieux y’en a aussi un gris foncé stationné sur le haut du col suivant.

            Nous optons pour faire 2 groupes :

13 gentils membres redescendront le col du même côté par précaution. Le temps devenant moins menaçant ils monteront ensuite le col d’Allos.  

Napoléon Fabien emmène avec lui ses fidèles 9 grognards, dont une fille warrior, Laure !

Nous basculons donc dans la descente, direction le col des Champs. Les nuages farceurs nous accompagneront jusqu’au terme du périple mais sans délivrer d’eau, par contre en haut des cols c’est plutôt frais avec notamment 11° et du vent fort en haut du col d’Allos à 2250 m d’altitude.

            La vitesse ascensionnelle est bonne mais pas sensationnelle dans le col des Champs, il faut quand même en garder un peu pour le troisième col. Et puis c’est également le col le plus difficile des trois à cause de pourcentages plus conséquents. Le plus agréable aussi dans la montée car quasiment sans circulation automobile. Les lacets dépourvus d’arbres de la dernière partie du col permettent de repérer l’étagement des cyclistes. Je développe une empathie profonde, sincère et inaltérable pour mes compagnons qui montent un (petit) peu moins vite que moi. Bizarrement ceux qui montent plus vite (Fabien, Bruce, Diego) m’énerveraient plutôt. Je ne m’explique pas pourquoi.

            La descente du col est terrible à cause de l’état catastrophique d’une route étroite truffée de nids de poules, de gravillons et de petits éboulis. Avec de jolis précipices aussi…

            Deuxième crevaison, à Colmars au pied du col d’Allos, celle de Fabien juste pour se faire remarquer.

            On monte rapidement le dernier col, surtout Fabien qui caracole en tête sous prétexte qu’il est jeune, qu’il a un beau vélo, qu’il est bien entraîné, qu’il a du potentiel et que Strava est déclenché. Je lui avais pourtant recommandé de se coucher tard la veille et de manger beaucoup de pain la veille, surtout la mie, mais ce garçon n’écoute personne !

            Malgré tout on a pris du retard (c’est embêtant pour le match de la coupe du monde de football du Brésil). Je dois être à 18h à Aix pour le match, on y sera presque…à 19h30. Il faut dire qu’à l’arrivée à Barcelonnette à 16h, on s’est pris un gros sandwich et une belle tarte car on n’avait rien mangé de consistant depuis le petit déjeuner à … 5 heures du matin.

Compte rendu préparé par Loïc




Le parcours :

Au départ de Barcelonnette, 120 km - 3390m.


Cette sortie spéciale nous amène sur le parcours d’un grand classique du cyclisme; le fameux circuit des 3 cols à Barcelonnette.
Nous le parcourrons dans le sens Cayolle, Champs, Allos.
 
Col de la Cayolle: 2326m, montée de 29,4 km à 4,1% de moyenne par les gorges du Bachelard.
Col de Champs: 2096m, montée de 16,7km à 6,9% de moyenne côté Saint-Martin d’Entraunes aux pentes redoutables.
Col d’Allos: 2247m, montée de 16km à partir d'Allos avec 5,3% de moyenne, en traversant les stations d’Allos & de la Foux d’Allos.

Voir le parcours


La liste des participants :

André J., Brice, Bruce, Cloé, Christophe, Didier G., Didier P., Diego, Fabien, François B. & L., Guillaume & Guy du team VTT Sainte Victoire, Isabelle, Jean-Claude, Jean-Marie, Laure, Laurent, Lionel, Loïc, Régis, Sandrine, Serge L.