Samedi 22 avril: les gorges de l'Ardèche


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Le résumé

Deuxième sortie spéciale de la saison, après l’Estérel, déplacement en Ardèche au départ de Pont Saint Esprit.Une sortie spéciale c’est un départ de sportifs joyeux sur des vélos rutilants, animés d’intentions nobles et dotés d’un esprit chevaleresque et puis ça se termine en boucherie...

Le parcours faisait 115 km avec un dénivelé conséquent de 1800 m.

Temps frisquet en début de parcours, autour de 5°, on dépassera les 20° par la suite. Grand ciel bleu et vent faible.

Une belle cohorte féminine, toutefois nous sommes encore loin de la parité, mais nous y travaillons.

Une sortie avec, et par ordre alphabétique :

Chez les filles : Cathy, Isabelle, Karine & Sandrine

Chez les garçons : Alain B., André J., Brice, Bruce, Damien, Eric, Fabien, François B., François L., Georges, Greg B. (from Oregon, USA), Jean-Pierre B., Jean-Pierre L., Jules-Erik, Jean-Yves, Julien (de Grenoble), Loïc,  Patrice, Pierre P., Régis, Serge L., Thomas

26 participants, soit une hausse confortable de 13 % par rapport à la déjà fort belle affluence de la première sortie spéciale dans l’Estérel, ce qui en ces temps de crise est une performance remarquable. Sans doute que la présentation de la sortie par Fabien sur le site des Rugissants n’y est pas étrangère ainsi que sa grande qualité d’organisateur.

Le café affiche complet !

Certains disent que l’Ardèche c’est beau. Ces gens là manquent d’imagination. L’Ardèche c’est superbe, voire carrément exceptionnel dans les gorges. Et puis il y a tous ces petits villages perchés magnifiques, ces routes étroites et désertées des voitures, un bien beau terrain de jeu pour cyclistes.

La traversée du très joli village de la Roque-sur-Cèze

Les faits de course : deux crevaisons officielles et une crevaison non homologuée, celle de François L. en début de parcours qui s’est plaint que son pneu se dégonflait. Cette histoire est louche, déjà que sa Citroën C3 avait des problèmes de catalyseur… Heureusement François ne s’est pas dégonflé dans les côtes, franchies en tête avec Damien. Et parfois en musique aussi puisqu’il transporte une sono portative sur lui. Par contre les choix musicaux sont discutables et la distance d’écoute ne dépasse pas les 10 mètres, or il est très difficile de rester à moins de 10 mètres de François dans les côtes…

Le défi de Julien le Grenoblois : il devait venir de Grenoble à vélo en partant à minuit, faire la sortie spéciale avec nous et rentrer chez lui après, toujours à vélo, soit un total dépassant les 500 kilomètres ! Mais des encombrements sur la route (pas au niveau de la circulation mais au niveau du tube digestif) l’ont conduit à devoir nous abandonner en cours de sortie et rentrer en train. Attention il a quand même fait 200 bornes, principalement de nuit. Pour un habitué des 300 kilomètres c’est une déception. Oui, les cyclistes sont des gens à part…

Une belle cohorte de rugissants sur les petites routes de l'Ardèche

Les cinquante derniers kilomètres au cœur des gorges de l’Ardèche sont les meilleurs, en tout cas au niveau des paysages.  Mais il y a du dénivelé, alors certains ont dû penser que  finir en canoë serait la meilleure option, mais les cyclistes sont des gens fiers et pas prêts à abandonner leur vélo, donc tout le monde a continué ! 

Les derniers hectomètres de la route qui permet de se hisser sur la route des gorges

D’ailleurs pas beaucoup de canoës encore à cette époque de l’année dans les gorges de l’Ardèche car l’eau est un peu froide, mais énormément de vélos. Attention dans les gorges, contrairement à celles du Tarn, on est très souvent au sommet des gorges, et donc ça monte fort. Et puis une fois en haut, on n’y reste pas tout le temps, alors les panoramas sont superbes mais la route est casse-pattes, le peloton Rugissants se casse en plusieurs morceaux qu’on recolle à St Martin d’Ardèche. L’endroit idéal pour déguster une Ardéchoise, c’est une glace je précise. Mais ce n’était pas prévu, tant pis. Il ne reste alors plus que dix kilomètres de plat pour retourner à Pont St Esprit.

La traversée de Saint-Martin d'Ardèche

Alors au fond ce fut un beau parcours, un peu difficile mais les gens reviennent, alors pourquoi changer ? De plus il n’y a pas beaucoup de sports qui permettent de réunir des hommes et des femmes entre 25 et 70 ans ! Et puis au pire si on est un peu à la ramasse, ça n’empêche pas de regarder les paysages, toujours somptueuse la France !

Le repas d’après effort fut aussi très bien, en sortant du restaurant plusieurs Rugissants dont je suis sont prêts à partir en oubliant au passage leur vélo… Heureusement quand le groupe est nombreux il reste toujours au moins un cerveau en état de marche. C’est peu, mais suffisant.

Une bonne tablée pour le déjeuner !

En parlant de cerveaux épuisés, sur le parking au moment de rentrer à Aix en Provence, il y a une voiture (certainement remplie de gens au bord de la rupture) où ils ont remonté le porte-vélo (avec difficulté), mis les vélos (semble-t-il), pour s’apercevoir (c’est certain) qu’ils avaient oublié de fermer le coffre donc redémontage et on recommence. On ne donnera pas leurs noms, ce serait moche, juste qu’ils étaient à bord d’un Citroën Berlingot et que leurs prénoms sont Alain, Fabien et Sandrine.

Une belle journée vélo ma fois ! A bientôt pour de nouvelles aventures, cette fois dans le Verdon. Et si vous hésitez à venir, je vous dirais que si l’Ardèche c’est superbe, le Verdon c’est grandiose et c'est le samedi 13 mai (notez-le sur votre agenda) !

Texte de Loïc, mise en images par Fabien.

Le parcours : 112 km et 1800 mètres de dénivelé

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Les participants

Le groupe presque au complet devant le célèbre Pont d'Arc