Samedi 13 mai: les gorges du Verdon


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Le résumé

122 km – Dénivelé : 2400 m

Temps : 10° mini, 22° maxi – vent faible sauf en fin de parcours. Grand ciel bleu pour la sortie, tendance orageuse ensuite.

Une sortie avec, et par ordre alphabétique :

Chez les filles : Cathy, Françoise et Isabelle

Chez les garçons : André J., Brice, Christophe A., Christophe R, Damien, Fabien, François B., Greg l’américain, Jean-Pierre B., Loïc, Michel, Patrice, Pierre G., Pierre P., Régis, Serge, Thomas.

20 participants, une réussite, même si Georges le vénérable patron n’était pas là, mais Fabien son admirable adjoint oui ! Si le patron n’était pas là, on a quand même bien bossé, il faut dire que le parcours était du genre accidenté.

Avant de résumer les faits, un petit mot pour Cédric, une 2e fois papa, d’une fille cette fois. Toutes nos félicitations aux parents ! Quant aux enfants, ils sont de droit membre des Rugissants, même s’il faudra attendre un petit peu avant de les voir sur les routes.

Un mot aussi pour les nouveaux participants au groupe des Rugissants (ils sont nombreux cette année) dont certains étaient là aujourd’hui : Pierre G, Christophe R, Françoise et son mari Michel, Greg notre nouvelle recrue d’Amérique que nous avons été chercher dans un petit coin d’Oregon, à moins que ce ne soit lui qui soit venu à nous. Oui nous sommes un groupe international avec par le passé des Australiens et Canadiens aussi, on vient de très loin pour rouler avec nous mais nous savons rester simples et parlons anglais couramment…

Il faut se lever tôt pour participer à une sortie spéciale : pour un départ vélo à 8h avec un transfert auto d’environ une heure plus le regroupement d’Aix pour le covoiturage, il faut compter un réveil vers 4h45. Enfin quand on sait compter… Fabien qui visiblement ne sait pas, a mis deux réveils pour être sûr de se lever. Sage précaution, sauf que les deux étaient calés sur 5h45…

Je suis passé le chercher chez lui à 5h50, 5 minutes pour se préparer c’est très très court…

Ceci dit c’est un garçon charmant, et excellent organisateur, fringant à vélo, il est juste nul pour les réveils et fait des miettes en mangeant ses céréales du petit déjeuner dans ma bagnole !

A Sainte-Croix-du-Verdon, nous dominons le lac du même nom, le panorama est éblouissant, c’est une bonne entrée en matière. Départ dans la bonne humeur mais sans café (tout est encore fermé à 8h).

C'est parti pour la troisième spéciale de l'année !

Nous prendrons le café 20 km après le départ à Moustiers Sainte-Marie.

La pause café à Moustiers Sainte-Marie

Que dire des décors ? Que celui qui les a conçus est un artiste, j’aimerais bien le rencontrer pour en discuter avec lui, mais rien ne presse.

Le lac de Sainte-Croix pour commencer. Créé en 1973 sur le Verdon suite à la construction d’un barrage, ses eaux turquoises par endroits, ses montagnes autour, c’est un lieu vraiment magnifique. A noter que le village des Salles-sur-Verdon a été submergé lors de la mise en eau du lac et il a été reconstruit à l’identique mais plus haut.

Vue sur le lac et début des gorges

Départ en côte pour remonter du village de Sainte-Croix-du-Verdon au plateau de Valensole pour commencer, la lavande n’est pas encore en fleurs, ce sera pour juin. Au loin on voit la montagne de Lure et le Mont Ventoux, encore plus loin les sommets enneigés des Alpes, la visibilité est excellente.

Les villages de Saint-Croix-du-Verdon, Moustiers Sainte-Marie, La Palud-sur-Verdon, Trigance ou Aiguines sont tous pittoresques, adossés à sa montagne et pays de faïence pour Moustiers Sainte-Marie.

Les gorges du Verdon offrent des falaises et à pics vertigineux, d’abord rive droite puis pour le retour par la rive gauche. Des cols à 1100 m , une sévère côte de 5 kilomètres autour de Trigance, de quoi bien s’occuper aussi.

Le sommet de la difficile montée de Trigance

Entre Trigance et Aiguines, c’est une succession de merveilles naturelles à contempler, un paysage sauvage et très peu peuplé. Pas beaucoup de vélos non plus aujourd’hui, nous ne croisons aucun autre groupe. Dans la troupe certains sont spécialistes des descentes, d’autres des montées, une chose est sûre : les gros rouleurs eux se sont trompés d’endroit.

La partie un peu à l'écart des gorges

La fin de parcours est plutôt difficile pour certains organismes fatigués ou en début de fringale ce qui ne peut arriver à Pierre P. qui mange quasiment toute la sortie. Patrice lui se fait remarquer par un style très ondulant dans les descentes, c’est rapide mais cette façon de nous montrer ses fesses est trop ostentatoire. Rien à voir avec Serge dont le pourcentage d’inclinaison de la tête dans les côtes est proportionnel à la pente. 

Tête baissée, coudes écartés... il n'y a pas de doute Serge Froome est parmi nous !! Christophe en reste bouche bée...

Damien est aérien dans les montées, en même temps il est contrôleur aérien ! Brice monte beaucoup trop vite pour un garçon de son gabarit, c’est agaçant pour les autres ! Françoise et Michel montent en couple et avec aisance, Cathy et Isa ne semblent jamais fatiguées.

La descente du col d'Iloire vers le lac

Fabien lui oscille entre tête de groupe pour se dépenser et queue de peloton pour regrouper ses ouailles.Thomas mange des cacahuètes et boit de la bière dans la semaine et pète la forme le week-end, c’est indécent. Christophe A., originaire du Verdon nous fait une visite commentée des lieux en allant de l’un à l’autre grâce à un coup de pédale souple et efficace.Jean Pierre B. raconte ses souvenirs de grimpeur (escalade) tout en montant allègrement, personnellement je n’étais pas né ou alors trop jeune mais j’en ai retenu qu’à l’époque on dormait beaucoup dans le foin…

Christophe R. dans les montées s’accroche à toutes les roues avec rage, ce garçon ne lâche rien ! Pierre G. emmène son sac à dos avec lui qu’il met généreusement à la disposition de tout le monde, Serge en profite pour y laisser des affaires, il y a de l’abus.André J. fraîchement retraité de la magistrature a retrouvé son coup de pédale et son fidèle Colnago. François B., discret, efficace sur son vélo, ne se plaint jamais même quand son manque de temps pour s’entraîner lui fait certainement trouver dures les fins de sorties spéciales.Greg l’américain découvre parmi les plus beaux coins de France grâce à nous, à ses aptitudes sportives et le tout dans la bonne humeur. Enfin Régis s’accroche avec courage, handicapé par un dos douloureux l’ayant contraint à peu s’entraîner pendant un mois.

Le vent devient modéré de face, les gorges du Verdon c’est tout sauf plat et la météo est très changeante mais les orages prévus en fin de journée ont la bonne idée de ne pas arriver en avance !

Selon Fabien la sortie devait se terminer à 14h. Nous sommes arrivés à 14h, prévision parfaite. On a fini de manger à 16h, dû à un excès de convivialité des participants au repas, on n’arrivait plus à se quitter ! Jean Pierre avait même envisagé de prendre une chambre pour la nuit, avec vue lac…

                                   Vue imprenable sur le lac                                                               La collation en surplomb du lac

En résumé, des décors d’exception, un temps superbe, des gens sympas, de l’effort musculaire intense, tout pour plaire !

Texte de Loïc, complété et mis en images par Fabien. 


Le parcours : 120 km et 2400 mètres de dénivelé

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Les participants :

Chez les filles : Cathy, Françoise et Isabelle

Chez les garçons : André J., Brice, Christophe A., Christophe R,Damien, Fabien, François B., Greg l’américain,Jean-Pierre B., Loïc, Michel, Patrice, Pierre P., Pierre G., Régis, Serge, Thomas.

Le groupe sur le balcon de la Mescla (il manque Brice sur la photo)