2 & 3 juillet: Le Week-End des Rugissants à JausiersPOUR VOIR LES PHOTOS CLIQUEZ ICILe résumé de LoïcProgramme du samedi au choix : 3 cols : Larche (alt : 1991 m) / La Lombarde (alt : 2350 m) / La Bonette (alt : 2802 m) 4100 m de dénivelé et 160 km pour Damien, Fabien et Loïc au départ de Jausiers. 2 cols : Lombarde & Bonette (départ au sommet du col de Larche) pour tous les autres. 3300 m de dénivelé pour 135 km. Programme effectué le dimanche (2 cols) : Jausiers – Col de Vars (alt : 2111 m) – Jausiers – Cîme de la Bonette (alt : 2802 m) – Jausiers 91 km – 2 600 m de dénivelé Pour faire simple : la Cîme de la Bonette (sommet à 2802 m, plus haute route d’Europe) glaciale à 4° le samedi sous la pluie et dans le vent, ça ne nous avait pas plu. Ou plutôt frustré. Alors nous sommes retournés la faire le lendemain à 26° sous le ciel bleu immaculé et sans vent. Beaucoup mieux ! Vendredi soir : arrivée progressive de tous les participants dans un superbe gîte rural avec piscine et spa à Jausiers. Logements spacieux par 3 ou 4 participants avec vue montagne. 20h30 : Repas à 50 m dans une auberge. Fabien avait négocié des féculents pour notre groupe de sportifs, mais problème : la tenancière a cru que la moussaka pouvait entrer dans cette catégorie. La moussaka était bonne mais ne calait pas, la soupe en entrée non plus, La tranche de fromage était un échantillon et le gâteau en dessert une portion congrue. Du coup on se gave de pain, surtout Fabien, même la mie ! Samedi : Fabien nous annonce une belle journée, beau temps prévu, enfin selon lui, il ne faut pas croire tout ce qu’il dit ce jeune… J’emmène donc un k-way, je suis le seul. Au petit déjeuner, Julien qui est un peu lent le matin n’arrive à ouvrir qu’un œil, il réserve le deuxième pour la suite de la journée. Le petit déjeuner est copieux, ça nous change du restaurant de la veille. Départ par beau temps (Fabien l’avait dit), pour le col de
Larche avec Fabien, Damien et moi puis au sommet nous retrouvons les autres qui sont
montés en voiture pour le départ officiel du groupe. Deux raisons à cela : prévoir un parcours plus abordable en terme de difficulté pour ceux qui le souhaitent et de plus le col de Larche côté français est normalement interdit aux cyclistes sur une courte section depuis plusieurs années à cause d’un risque de chute de pierres. On n’a rien remarqué, faut dire qu’avec le casque, à moins d’un gros caillou… Rassemblement des troupes au sommet du col de LarcheLa descente de Larche est très longue et le revêtement de la route côté italien de mauvaise qualité jusqu’à Vinadio au pied du col de la Lombarde. C’est tout à droite pour la route et de préférence tout à gauche pour les développements. Un col très beau, particulièrement par son versant italien que nous empruntons, et difficile donc. Il y a malheureusement une circulation dense de groupe de motards (un d’entre eux en comptait plus de 80) de toutes nationalités qui roulent vite, coupent les virages et ne respectent aucune distance de sécurité avec les vélos. Damien passe en tête au sommet sous un temps encore beau mais devenu riche en nuages prometteurs… (Fabien ne l’avait pas trop dit). Thomas qui en termine avec le magnifique col de la LombardeRegroupement des troupes puis retour en France et descente jusqu’à la station d’Isola 2000 où nous ravitaillons. Déjeuner sur l’herbe, une précaution plus qu’une nécessité car avec les barres énergétiques maisons de Patrice le pâtissier, toute fringale est impossible. A table !!Le temps se couvre de plus en plus, nous poursuivons la descente jusqu’à Isola et désormais nous sommes comme des poissons dans une nasse, insouciants avant le drame :-) Obligation de monter la Bonette pour rentrer à Jausiers, quelque soit le temps désormais. Après le long faux plat montant jusqu’à Saint-Etienne de Tinée, le col démarre (25 km d’ascension). Le ciel offre cinquante nuances de gris puis une seule de noir, l’orage se déclenche (Fabien ne l’avait pas du tout dit mais du coup il ne se moque plus du fait que j’ai pris mon k-way), ça nous promet une montée d’enfer ! Et ce sera le cas, sous la pluie dense et les rafales glacées. Il fait seulement 4° au sommet et la température ressentie doit même être négative à cause du fort vent et de la pluie. Julien, le plus légèrement habillé est en tee-shirt sans manches au sommet. Si j’étais sa mère, je désapprouverais ! La route est jonchée de petites pierres suite à des éboulis, nous ne croisons pas d’autres cyclistes, faut-il s’en étonner ? Au pied du col, Christophe avait choisi l’option camping-car anglais pour rentrer à Jausiers. Bien qu’un peu dépressifs suite au Brexit et à l’élimination à l’Euro de football par l’Islande, les Anglais sont tout de même utiles parfois. Tous les autres montent au sommet à vélo, trempés et transits, Fabien arrive en tête et seuls lui et Patrice montent à la Cîme (à 2802m) les autres basculent au col au fur et à mesure (à 2680m). La descente est longue car la route est encore trempée et le freinage aléatoire oblige à faire très attention. Même si le temps est meilleur de l’autre côté du col, nous sommes congelés et crispés sur notre machine pendant le premier tiers de la descente jusqu’à ce que la température remonte et le soleil revienne. Enfin, tout cela fait les beaux souvenirs, après, une fois réchauffés, secs et propres… Le repas du 2e soir est meilleur, l’aubergiste a retenu les consignes, du coup on se bourre de semoule et on discute ferme pour modifier le parcours prévu le lendemain car la météo s’annonce excellente et nous voulons retourner à la Bonette. Dimanche : Rejoins par Cathy et Eric le matin et accompagnés cette fois
par Pierre qui participe à tous les repas mais pas toujours à toutes les étapes
( :-) )
car lui ne croit pas Fabien sur parole pour la météo et honnêtement comment lui
donner tort ? L’itinéraire prévu devait aller vers le lac de Serre-ponçon
et revenir par le col de Vars mais nous préférons profiter de ce temps
splendide pour retourner à la Bonette par le côté Jausiers cette fois. Pour ne pas démarrer en côte au kilomètre
zéro, nous partons d’abord sur le col de Vars, ce qui offre 11 km de faux plat
avant 10 km d’ascension assez difficile. Un petit café au sommet pour respecter
les traditions et nous redescendons du même côté, retour à Jausiers et
ascension de la Cîme de la Bonette par temps extraordinaire. Pas un nuage au sommet et il y fait 26°, soit 22° d’écart avec la veille ! Et beaucoup plus en température ressentie... Le peloton Rugissant arrive au sommet en version dégroupé,
dans l’ordre Fabien, Loïc, Eric Cathy et
Pierre, Christophe, Thomas, Julien. Christophe poursuit même jusqu’au 3000m, le
sommet non carossé de la cîme, et avec son vélo de route… Patrice lui a préféré
resté sur son impression de la veille et flâne avant le sommet puis s’arrête
les doigts de pieds en éventail pour attendre qu’on repasse. Collation de
qualité dans le relais situé à environ 2000m d’altitude puis la descente pour
finir l’étape. Encore un beau week-end avec double ration de Bonette, ce qui n’était pas prévu au départ. L'ultime descente du week-end vers JausiersLolo reporter embarqué (et emballé) pour le compte des Rugissants ("relecture" et montage de Fabien). |