Chose assez rare chez les rugissants, nous sautons la collation envisagée et
buvons simplement un coup (efficaces les barres de Patrice !).
Nous descendons donc vers L'Escaréne sur de sublimes routes ou les lacets sont
nombreux et les points de vue exceptionnels, ça vaut bien quelques arrêts pour
contempler le paysage !
La descente vers l'Escarène et ses nombreux lacets
Nous remontons vers le col St-Roch où
Régis, fidèle à sa réputation décide de faire une « régissade », mais
ça ne durera que quelques mètres…
Nous traversons un peu plus haut le joli
village de Lucéram célèbre pour ses 1000 crèches aménagées chez les
particuliers : c'est le moment culturel expliqué par Patrice : des
milliers de visiteurs arpentent à chaque Noël les ruelles du village et de la
station de Peïra-Cava, pour partir à la découverte des crèches. Lucéram connaît
une rare effervescence à ce moment-là.
La fin du col est grandiose, complètement à découvert avec quasiment aucune
voiture, ce qui est d'autant plus agréable. Damien fera cette fois-ci preuve de
politesse en grimpant avec Fabien. Notons que Laure décide de gentiment se
laisser décrocher à deux kilomètres du sommet... Un peu plus loin Georges
manque par contre totalement de respect en attaquant et lâchant les jeunes
Serge, Jean-Claude et Alain qui l’avaient attendu à mi-pente !
Le final du col Saint-Roch
Il est temps d’attaquer la vertigineuse descente, grandes sensations garanties.
Fait rarissime dans l'histoire des rugissants, ceux-ci déclinent la proposition
de s'arrêter manger une petite collation à Coaraze sous prétexte qu'il reste
une vingtaine de kilomètres avec peu de difficultés... mais l’histoire en
décidera peut-être autrement...
La descente vertigineuse du col Saint-Roch
L'itinéraire prévoit en effet de ne pas
descendre jusqu'en bas de la vallée en prenant une petite route qui réduit le
dénivelé. Problème : un pan de montagne s'est écroulé sur plusieurs dizaines de
mètres formant un éboulis impressionnant ! Comme nous n'avons pas notre
matériel d'escalade, nous choisissons de sagement faire demi-tour.
Entre temps, Régis crève histoire de se
faire remarquer et nous l'aidons à réparer.
Après être descendu jusqu'à Contes, en
bas de la vallée, nous devons donc grimper la côte de Châteauneuf et ses 6,5 km
d'ascension plutôt difficiles. Le besoin se fait ressentir de récupérer au
sommet, d'autant que les crampes ne sont pas loin chez certains...
Le repas du soir est très convivial et
l'ambiance est à la rigolade. Notons cette attitude étonnante chez certains qui
se lèvent soudainement au milieu du repas en hurlant et/ou en se tenant la
jambe bien tendue tout en faisant comme si tout allait bien et en continuant à
discuter…
La convivialité incite à la confidence,
notre Sergio national reconnait qu’il est lui aussi au bord des crampes et que
son urine est jaune fluorescente ! On a toujours su que ce garçon n’était pas
normal…
Deuxième journée :
C'est parti pour une deuxième journée
qui commence par un copieux petit déjeuner, puis nous chargeons les vélos dans
les voitures afin de nous rendre au départ situé à une demi-heure de route de
l'hôtel. Evénement peu banal, Régis a crevé sans être sur son vélo pile au
moment où on resserrait des sangles des portes vélos ! L'idée de réparer une
nouvelle fois ne l’enchante pas énormément par contre...
Il attaque donc sa réparation une fois
que l’on est garé. Mais une valve défectueuse aura raison de sa ténacité et
nous le laissons profiter du Var pour se baigner et partons donc à huit
pour cette deuxième journée. Le soleil et la chaleur sont encore une fois au
rendez-vous. Après une petite trentaine de kilomètres dans la vallée, il faut
déjà s'arrêter remplir les bidons, ça consomme un rugissant ! Puis nous
attaquons la montée du col de la Couillole où les paysages sont variés :
gorges/forêt/villages perchés/prairies : superbe ! Le col est quand même assez
long et difficile avec une chaleur écrasante dans la première partie. Damien,
toujours aussi insolent, décide de rapidement fausser compagnie au groupe pour
grimper à un rythme infernal, il arrivera 9 minutes avant les autres.
Le groupe au sommet du col de la Couillole
Après une bonne pause à Valberg, nous
repartons sur les coups de 15h, il nous reste 60 km, le profil étant plutôt
descendant.
Serge dans la descente de Valberg
Nous traversons les sublimes gorges de Daluis et ses terres rouges,
c'est juste magnifique.
Les sublimes gorges de Daluis
Puis nous nous relayons activement jusqu'à l'arrivée
pour lutter contre le vent de face. A noter qu'une voiture de l'équipe pro de
Christopher Froome « Sky » nous a doublé dans la vallée, nous leur
avons bien proposé les services de Sergio qui a un maillot de leur équipe, mais
ils ont étonnamment déclinés notre proposition, ils ne savent pas ce qu'ils
ratent… Bon l'avantage c'est qu'on garde notre irremplaçable Sergio pour le
voyage !;)
Le week-end se termine pour beaucoup
dans le Var où l'on peut se baigner pour se décontracter les jambes.
Comme dirait notre très cher reporter
Loïc, ce fut encore un bien beau week-end !
Un grand merci à Bruce (natif de la
région) qui est à l’origine des parcours légèrement ajustés suite à sa
proposition.
Fabien
Le parcours du samedi : 121 km et 3 300 mètres de dénivelé
Le parcours du dimanche : 126 km et 2 570 mètres de dénivelé
Laure-Alain B.-Damien-Fabien-François B.-Jean-Claude-Georges-Patrice-Régis-Serge L.
Le groupe au grand complet au sommet du col de Turini