27 & 28 juin: Le Week-End des Rugissants





Première journée :

Nous voilà parti pour un week-end qui s'annonce plutôt bien et qui était attendu depuis quelques temps.

Nous sommes donc 10 pour cette première journée et comme les rugissants ont la fibre écolo nous embarquons le samedi matin dans seulement 4 voitures !
Nous sommes dans les temps à part Serge et Patrice qui pensant avoir trouvé un itinéraire plus rapide sont tombés sur une déviation pour cause de travaux (le  Comité d’Organisation n'ayant pu vérifier cette information, nous sommes bien obligé de les croire !).
Nous prenons le café, ce qui nous donne l'occasion de goûter les barres de céréales faites maison par Patrice. Un délice ! (un grand merci à lui).


Le café du matin très convivial

La grosse difficulté du jour : le col de Turini et ses 15 bornes de montée. Chacun monte à son rythme dès le début et Damien part à fond, au point de mettre 10 minutes à Laure et Fabien. Notons que certains ont abusé des barres de Patrice et le paient dans la montée.


Alain et Patrice qui finissent le Turini au sprint

Chose assez rare chez les rugissants, nous sautons la collation envisagée et buvons simplement un coup (efficaces les barres de Patrice !).

Nous descendons donc vers L'Escaréne sur de sublimes routes ou les lacets sont nombreux et les points de vue exceptionnels, ça vaut bien quelques arrêts pour contempler le paysage !


                                                                    La descente vers l'Escarène et ses nombreux lacets

Nous remontons vers le col St-Roch où Régis, fidèle à sa réputation décide de faire une « régissade », mais ça ne durera que quelques mètres…

Nous traversons un peu plus haut le joli village de Lucéram célèbre pour ses 1000 crèches aménagées chez les particuliers : c'est le moment culturel expliqué par Patrice : des milliers de visiteurs arpentent à chaque Noël les ruelles du village et de la station de Peïra-Cava, pour partir à la découverte des crèches. Lucéram connaît une rare effervescence à ce moment-là.
La fin du col est grandiose, complètement à découvert avec quasiment aucune voiture, ce qui est d'autant plus agréable. Damien fera cette fois-ci preuve de politesse en grimpant avec Fabien. Notons que Laure décide de gentiment se laisser décrocher à deux kilomètres du sommet... Un peu plus loin Georges manque par contre totalement de respect en attaquant et lâchant les jeunes Serge, Jean-Claude et Alain qui l’avaient attendu à mi-pente !


                                                                                            Le final du col Saint-Roch

Il est temps d’attaquer la vertigineuse descente, grandes sensations garanties.
Fait rarissime dans l'histoire des rugissants, ceux-ci déclinent la proposition de s'arrêter manger une petite collation à Coaraze sous prétexte qu'il reste une vingtaine de kilomètres avec peu de difficultés... mais l’histoire en décidera peut-être autrement...


                                                                               La descente vertigineuse du col Saint-Roch

L'itinéraire prévoit en effet de ne pas descendre jusqu'en bas de la vallée en prenant une petite route qui réduit le dénivelé. Problème : un pan de montagne s'est écroulé sur plusieurs dizaines de mètres formant un éboulis impressionnant ! Comme nous n'avons pas notre matériel d'escalade, nous choisissons de sagement faire demi-tour.

Entre temps, Régis crève histoire de se faire remarquer et nous l'aidons à réparer.

Après être descendu jusqu'à Contes, en bas de la vallée, nous devons donc grimper la côte de Châteauneuf et ses 6,5 km d'ascension plutôt difficiles. Le besoin se fait ressentir de récupérer au sommet, d'autant que les crampes ne sont pas loin chez certains...

Le repas du soir est très convivial et l'ambiance est à la rigolade. Notons cette attitude étonnante chez certains qui se lèvent soudainement au milieu du repas en hurlant et/ou en se tenant la jambe bien tendue tout en faisant comme si tout allait bien et en continuant à discuter…

La convivialité incite à la confidence, notre Sergio national reconnait qu’il est lui aussi au bord des crampes et que son urine est jaune fluorescente ! On a toujours su que ce garçon n’était pas normal… 

Deuxième journée :

C'est parti pour une deuxième journée qui commence par un copieux petit déjeuner, puis nous chargeons les vélos dans les voitures afin de nous rendre au départ situé à une demi-heure de route de l'hôtel. Evénement peu banal, Régis a crevé sans être sur son vélo pile au moment où on resserrait des sangles des portes vélos ! L'idée de réparer une nouvelle fois ne l’enchante pas énormément par contre...

Il attaque donc sa réparation une fois que l’on est garé. Mais une valve défectueuse aura raison de sa ténacité et nous le laissons profiter du Var pour se baigner et partons donc à huit pour cette deuxième journée. Le soleil et la chaleur sont encore une fois au rendez-vous. Après une petite trentaine de kilomètres dans la vallée, il faut déjà s'arrêter remplir les bidons, ça consomme un rugissant ! Puis nous attaquons la montée du col de la Couillole où les paysages sont variés : gorges/forêt/villages perchés/prairies : superbe ! Le col est quand même assez long et difficile avec une chaleur écrasante dans la première partie. Damien, toujours aussi insolent, décide de rapidement fausser compagnie au groupe pour grimper à un rythme infernal, il arrivera 9 minutes avant les autres.


                                                                      Le groupe au sommet du col de la Couillole

Après une bonne pause à Valberg, nous repartons sur les coups de 15h, il nous reste 60 km, le profil étant plutôt descendant. 

                                                                            Serge dans la descente de Valberg

Nous traversons les sublimes gorges de Daluis et ses terres rouges, c'est juste magnifique. 

                                                                                         Les sublimes gorges de Daluis

Puis nous nous relayons activement jusqu'à l'arrivée pour lutter contre le vent de face. A noter qu'une voiture de l'équipe pro de Christopher Froome « Sky » nous a doublé dans la vallée, nous leur avons bien proposé les services de Sergio qui a un maillot de leur équipe, mais ils ont étonnamment déclinés notre proposition, ils ne savent pas ce qu'ils ratent… Bon l'avantage c'est qu'on garde notre irremplaçable Sergio pour le voyage !https://ssl.gstatic.com/ui/v1/icons/mail/images/cleardot.gif

Le week-end se termine pour beaucoup dans le Var où l'on peut se baigner pour se décontracter les jambes.

​Comme dirait notre très cher reporter Loïc, ce fut encore un bien beau week-end !

Un grand merci à Bruce (natif de la région) qui est à l’origine des parcours légèrement ajustés suite à sa proposition.

Fabien

Le parcours du samedi : 121 km et 3 300 mètres de dénivelé 


Le parcours du dimanche : 126 km et 2 570 mètres de dénivelé 


Les participants :

Laure-Alain B.-Damien-Fabien-François B.-Jean-Claude-Georges-Patrice-Régis-Serge L.

Le groupe au grand complet au sommet du col de Turini