2 400 km dans la journée, à 312 km/h de moyenne, ce qui nous donne divisé en 12 parts égales :

200 km par personne à la moyenne de 26 km/h.

Chez les Rugissants on partage tout, sauf les sandwichs où là c’est chacun pour soi !

Les 12 participants du jour s’appellent, en commençant par nos charmantes filles : Isabelle, Laure, Sandrine, Alain B., Didier P., Fabien, Georges, Jean-Claude, Jean-Philippe, Jean-Pierre L., Loïc, Régis.

Pour la météo ce fut du très beau temps, avec une température agréable autour de 25° et un vent médium.

Départ à 7h de Puyricard pour un parcours magnifique réalisé par Georges qui nous fera traverser tout le Luberon du sud au nord, puis le plateau d’Albion et atterrir à Sault au pied du Ventoux au bout de 100 km avant de prendre le chemin du retour par Murs et Bonnieux.

Tout le régiment porte une impeccable tenue blanche estampillée Rugissants sauf Isa qui a tellement de choses dans ses poches que ça ne rentre pas dans le maillot du club …

D'ailleurs on devrait fouiller les poches des gens avant le départ car certains emmènent vraiment n'importe quoi: certains ont même du fromage !

Fabien qui n'a jamais su s'habiller porte des manchettes et des genouillères, en juin ou presque...

Rien à signaler aujourd’hui, il ne s’est absolument rien passé puisque tous les participant(e)s sans exception arboraient une forme éblouissante, et ce n’est pas qu’une formule de politesse ! On a donc roulé à un bon rythme malgré un vent un peu plus fort que prévu. Le parcours comportait du dénivelé mais tout le monde a tenu les côtes et la longue distance en respect.

Pas même une petite crevaison, tout juste 500 m d’erreur d’itinéraire en haut de la montée de Viens (encore un coin superbe) où le groupe de tête préfère suivre Laure qui se dirige beaucoup moins bien qu’elle ne pédale, nobody’s perfect. Heureusement Fabien veille, comme d’habitude.

Sandrine et Laure parlent beaucoup, trop peut-être, ça gène les mecs pour se concentrer dans les montées. Il faudra que les organisateurs se penchent sur ce problème car non seulement les filles gravissent les côtes avec une déconcertante facilité mais en plus elles parlent « chiffons » en même temps et là je trouve qu’elles abusent.

Didier P. comme à son habitude grimpe en tête et prend beaucoup de relais, trop peut-être, on hésite à le déranger en lui passant devant.

Avant d’arriver à Sault nous passons tout proche du col de l’homme mort que nous préférons éviter…

A Sault, repas de midi à … 11h, on interroge Jean-Pierre sur la suite de sa carrière militaire déjà largement évoquée dans les sorties précédentes. Trop jeune pour avoir participé à la guerre de Sécession, il n’a pas non plus fait l’Indochine où il est vrai qu’un chasseur alpin n’avait pas sa place ! En tout cas, en pleine forme du début à la fin du parcours le Jean-Pierre.

Le retour est plus rapide que l’aller, le vent étant plus favorable et les cyclistes motivés.

Vers 16h nous sommes de retour, fatigués mais pas épuisés, et heureux d’avoir encore vécu… une bien belle journée !