Samedi 18 avril: Côte Varoise & Maures


Le compte-rendu de cette sortie :

Vu par Loïc, envoyé spécial dans le Var.

Très belle météo, enfin, après 2 reports, pour cette sortie spéciale entre côte varoise et arrière-pays. Nous prenons le traditionnel café offert par Les Rugissants (un grand merci à Cathy qui nous a offert les viennoiseries). A noter que le restaurant où nous devons manger le midi se trouve immédiatement à côté. Mais comme il n’est pas encore ouvert, nous partons pour 130 km et 2000 m de dénivelé, histoire de nous occuper.

                                                                         Le café du départ toujours très apprécié

Un peu de fraîcheur au départ puis rapidement une température supérieure à 20°. Le patron est là, après sa longue absence suite à sa chute de mai 2014, ça fait plaisir. L’organisateur, un certain Fabien, un jeune plein d’allant et de talent nous a encore mitonné un parcours exceptionnel. Autre bonne nouvelle, Alain n’est pas tombé sur le parcours, et ça fait aussi plaisir, à lui d’abord, mais à nous aussi. De Pierrefeu, nous avons rejoint rapidement la côte à La Londe des Maures après 20 km et un petit col limite ridicule quand on voit la somme de talents concentrés dans le groupe. C’est bien simple, on a de tout, des rouleurs, des grimpeurs, des routiers-sprinteurs, des filles que tu as intérêt à être en forme si tu ne veux pas qu’elles te déposent dans les montées, et même une unité médicale embarquée (François L.) capable de diagnostiquer en roulant. A noter qu’on n’a pas vu François L. dans ce col…

                                                                         Les premiers kilomètres en toute décontraction

Après une route côtière agrémentée de domaines viticoles avec des bâtisses somptueuses (le pinard ça rapporte !), nous avons attaqué les choses sérieuses après Bormes les Mimosas par un col au nom imprononçable (col de Caguo-Ven) mais très roulant. Au sommet, plutôt que de redescendre ce qui serait d’un banal et pour tout dire indigne de nous, nous continuons la grimpette vers un autre col pour profiter une fois franchi de 20 km de route de crêtes avec vues sur les îles d’Hyères et la presqu’île de Giens. Magique ! A noter qu’on n’a pas vu François L. non plus dans le 2e col…

                                                                                     On surplombe la mer, superbe !

                                                                  La route des crêtes nichée au cœur du massif des Maures

Descente vers le village de La Molle, quel drôle de nom ! On reste groupés et vaillants face à un petit vent jusqu’au col au nom étrange (col de Babaou). Fabien attaque dès le bas du col, Jean-Pierre le suit, ainsi qu’un autre breton et François B, Sandrine est en embuscade. Au sommet Jean-Pierre sprinte, mais trop tôt par méconnaissance du parcours et rate la prime au profit de Fabien, c’est ballot. A noter qu’un certain François L. ne s’est pas montré dans ce col…

                                                                         Plutôt encombrant sur la route un troupeau de rugissants...

Nouvelle descente excellente et rapide pour rejoindre Collobrières. Ravitaillement en eau à une fontaine très originale à 4 tuyaux dont un marque « eau potable » et les trois autres « eau non potable ». Chacun fait son choix, aucune diarrhée signalée à l’heure où j’écris ces lignes. 

L’ascension de la plus grosse difficulté commence jusqu’à Notre Dame des Anges à 720 m d’altitude, dans le somptueux massif des Maures. A noter qu’on n’a encore pas vu François L. dans ce col, et pour cause, il a lâché tout le monde ! Il passe donc en tête au sommet avec insolence, comme d’habitude. Il faut dire que ce jeune n’avait rien fichu de la sortie sous prétexte que le dernier entraînement de monsieur remontait à fin octobre. Petit, comme excuse. Fabien Poulidor finit 2e, puis Christophe de mieux en mieux au fil des montées. Ces trois-là m’avaient laissé seul dans la forêt sous prétexte que j’allais les retarder, ce n’est pas sympa, à la merci des bêtes sauvages rugissantes à mes trousses, toutes gonflées à bloc ! Tout le monde grimpe au sommet sauf Georges encore un peu à cours d’entrainement qui choisit de venir à notre rencontre par la plaine. Luc avec son nouveau vélo est aérien, Jean Pierre et Jean Claude ne lâchent rien si ce n’est d’autres Rugissants, Cathy remplace Sandrine dans ce col dans le haut du tableau. Pierre poursuit son intégration au groupe en ayant la décence de laisser quelques Rugissants devant, et d’autres derrière. Alain se goure de route mais finit par nous retrouver, Jean-Fabrice monte à sa main entre deux « compet », Régis fait moins de « régissades » que d’habitude n’ayant pas encore bien digéré sa mise à la retraite, Serge est un peu moins fringuant, sans doute trop couvert pour la saison, « Sergio l’artificier » est encore à la recherche de son coup de pédale en ce début de saison. 

                                                                  Le groupe au sommet de Notre-Dame des Anges

Crevaison de Jean-Fabrice dans la descente histoire de se faire remarquer et de nous mettre en retard au restaurant ! On lui pardonne volontiers car nous finissons les quinze derniers kilomètres en faut plat descendant à vive allure et par une belle température de 25°, à 14h il y a trente pieds sous la table. 

Au repas, les visages sont un peu marqués mais tout le monde est ravi. Jean-Pierre L. raconte ses histoires de régiments, je vous résume : il était pote avec le capitaine et avait droit de monter les cols à vélo dans les Alpes. On comprend mieux qu’il soit toujours aussi saignant ! Par contre il m’a parlé d’une guerre à laquelle il aurait participé,  je n’arrive plus à me rappeler si c’était la 1e ou la 2e guerre mondiale… 

Voilà, encore une bien belle journée !

Loïc, envoyé spécial pour le compte des Rugissants.


POUR VOIR LES PHOTOS CLIQUER ICI


Les 15 participants : 

Alain Berg. / Cathy / Christophe / Fabien / François B. & François L. / Georges / Jean Claude / Jean Fabrice / Jean-Pierre L. / Loïc / Pierre P. / Régis / Sandrine / Serge L.