Nous sommes 17 à faire ce long voyage jusqu'à Argelès-Gazost, point de départ de nos parcours.

De G à D: Martine, Brice, Fabien, Isa, Manon, Francis, Didier, Emilia, Marc-François, Serge, Françoise, Daniel, FX, Georges, Alain, Mikael (Liliane prend la photo).

Nous nous partageons en 3 groupes pour ce premier jour: Manon va escalader le Tourmalet. Emilia, Françoise & Martine feront le Soulor par Ferrière, le gros des troupe partant pour Aubisque.

Dès la sortie d'Argelès nous prenons une magnifique piste cyclable (probablement ancienne voie ferrée) qui nous amène loin de la circulation jusqu'à Lourdes ,qu'il faudra traverser pour prendre la route de St Pé. Francis en profite pour crever, ce qui permet à Marc-François de nous faire une démonstration de réparation en un temps record. Temps que certains ont peut-être utilisé pour invoquer qui-vous-savez.

Dès la sortie de Lourdes, l'effet est immédiat, l'allure monte à 40km/h. Nous traversons le curieux village de Bétharam aux
multiples chapelles. On se calmera un peu plus tard pour regrouper avant de prendre la route traversière qui nous mène dans la vallée d'Ossau.  Il y a beaucoup de monde le long de la route qui nous mène à Laruns car la cyclosportive Espagnole Quegrantahuesos va passer ici. 

Après un bon échauffement de 65km depuis le départ, nous arrivons à Laruns, pied de l'Aubisque pour cette montée de 17km et 1200m de dénivelé.

Le début de montée, plutôt roulant jusqu'à Eaux-Bonnes, incite à accélérer l'allure. Les premières pentes vraiment dures nous attendent dès la sortie du village avec un passage à 13% qui donne le ton du reste de la montée. Nous gravissons dans le brouillard (au propre et un peu aussi au figuré) plusieurs passages difficiles vers les paravalanches avant Gourette. La pente ne faiblit pas jusqu'en haut du col.

Après la photo-souvenir, nous entamons la descente avec prudence. Après avoir dépanné la crevaison d'une cycliste en perdition (nouvelle démonstration de Marc-François), nous traversons la corniche du Luitor et son attrait pastoral. Après une modeste grimpette, nous arrivons au col de Soulor lui aussi dans les nuages.

Brice, victime d'une crevaison lente en profite pour réparer à la bombe anticrevaison. Dans la descente, nous slalomons entre les moutons d'un troupeau bien installé au milieu de la route. Nous faisons une petite pause au pied de cette descente pour regrouper et ravitailler.

Nous approchons d'Argelès-Gazost, et l'allure s'accélère sur le plat et dans la seconde descente jusqu'à l'entrée d'Argelès.

Il nous reste maintenant le dessert avec la très difficile montée de Hautacam et ses longues pentes à 10% . Certains trouverons quelques raisons à ne pas monter ou à faire demi-tour avant le haut. 

Saluons  Fabien, Francis, FX et Serge qui sont montés tout en haut au col de Tramassel, Mikael & Alain qui sont arrivés à la station de Hautacam, un peu plus bas.

Il nous reste un peu de temps pour se retaurer et flaner dans Argelès en fête. Nous passons une agréable soirée au restaurant de l'hotel, arrosée avec quelques bouteilles amenées par Françis de Venelles. Nous goûtons aussi bien sûr au Madiran.  

Dès le matin, l'amélioration de la météo est perceptible. Vers 8h nous prenons la route pour Luz-St-Sauveur qui remonte la vallée du gave de Pau, bien grossi par les fontes de neige. Nous roulons bon train malgré quelques petites pentes à bon pourcentage. Le soleil est présent, la fraîcheur matinale aussi, pas plus de 12° à Luz-St-Sauveur. 

 

Nous commençons cette montée du col de du Tourmalet par des pourcentages raisonnables de 6% par une belle route au bitume fraîchement refait jusqu'à Barèges où Mme de Maintenon était venue accompagner le Duc de Maine  "prendre les eaux" ici en 1675. Des crues avaient bloqué les routes de la vallée du gave d'où nous venons, et ils avaient franchi le col du Tourmalet (mauvais détour) en chaise à porteur. 

Brice très en verve monte à vive allure dès le bas et part seul jusqu'au sommet. le petit peloton qui le suit se coupe en petits groupes au fur et à mesure de la montée.

 

Dans la traversée du village la pente se durcit nettement pendant quelques km, puis après un petit faux-plat se stabilise vers les 8%. Le paysage s'ouvre et on voit maintenant le col tout là-haut au milieu d'un grand cirque aux allures alpines. Le revêtement de la route est assez mauvais sur la fin et il y a un peu de vent qui donne un effet de fraîcheur peu agréable  

Le dernier Km est beaucoup plus pentu, avec des passages très raide près du sommet, mais nous y sommes!

Un bon chocolat chaud pris au bar du col nous réchauffera.